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    rouge et l'approcha de mes doigts. Je ne pensais qu'à fuir. Elle continua. Attention la prochaine fois... Je retournais à ma place et je ruminais. Mon père arriva, elle lui dit (ton fils ne fou rien à l'école !!) Il ne disait toujours rien, il s'assied comme d'habitude, buvant son vin. Il sortit de sa poche sa paye et la donna à sa femme, qui s'écria : (on ira pas loin ce mois-ci !) La vie continuait. Elle prenait plaisir à me taper. Un jour, sortant de l'école, je m'attardais sur le chemin. En arrivant devant le grand portail vert, je tirais la ficelle de la cloche. Ma belle mère arriva en criant. Elle me prit par les deux oreilles, me souleva, et m'entraîna les pieds dans le vide. Me posa, me déshabilla et me lava à l'eau glacée du fameux robinet couvert de paille (que je t'avais parlé) J'étais pétrifié par le froid, elle me faisait un mal terrible. Elle me tira les choses de la vie... Ses mômes regardaient, ils rigolèrent en me montrant du doigt. Je n'avais qu'une hâte, pourvu que mon père arrive !!!

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    Je pensais fuguer, aller le plus loin possible. Ne plus la voir mêmes ses salopards de mômes de merde. Je n'en pouvais plus. Vivre dans la peur (non) . J'allais faire les courses à (l'union commerciale) magasin de l'époque. Comme je prenais cinq bouteilles vides de vin de la maison, je les faisais remplir dans ce magasin. J'allais chez le crémier avec mon pot à lait en aluminium, prenais du beurre, des œufs, et le bon lait de ferme. (Le patron ou mon père travaillait, n'avait pas de vache)) Puis à la boulangerie, un très grand pain. Tous les commerçants, me trouvait trop jeune pour porter toutes les courses. Ils jasaient entre eux. Le lendemain, mon père m'emmena voir maman, j'étais heureux. Pendant le trajet, je dis à mon père (la dame est méchante avec moi, papa !!!) Il fît semblant de ne pas m'écouter. Il était préoccupé, ma mère avait déménagé, il ne voulait pas me le dire de suite. Il préférait l'effet de surprise ! En arrivant dans la cour, je ne voyais pas mes sœurs jouer. Arrivé devant la porte de la maison, il y avait une pancarte ou était écrit (partie sans laisser d'adresse).

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