• Page 5

    Page 5

     

    Page 5

    Elle prend un klinex, essuie ses yeux humides et me dit. - A tout à l'heure mon chéri! L'ambulance démarre et s'éloigne. Les aboiements de Patton devenaient de plus en plus sourds.La sirène de l'ambulance me fait prendre conscience que mon état était vraisemblablement sérieux. J'avais du mal à l'imaginer et pourtant c'est la réalité. Ma respiration devenait un raclement intense. Je regarde la femme médecin assise à côté de moi. Je lui fait un signe de la tête sans succès. Impatiemment j'essaie de bouger mes lèvres et de parler. Peine perdue, la femme médecin ne réagissait pas. En entendant ma respiration qui devenait de plus en plus bruyante elle me dit: - Essayez de vous calmer, nous arrivons bientôt! J’avais hâte qu’on s’occupe de moi. Je n’entendais que la sirène qui m’agaçait. C’est un bruit qu’on aime guère. Pendant le trajet, je me mémorisé la scène. « je sortais mon chien, soudain un vertige, puis un deuxième à la maison ». Et me voici dans cette ambulance. On se rend compte que notre vie ne tient qu’à un fil! Je suis toujours resté éveillé et conscient dans l’ambulance. Cependant, j’avais une peur bleue. La peur de ne plus pouvoir parler et marcher.

    Page 5

    Une certaine angoisse m’envahit. Que vais-je devenir? Ce serait la pire des choses qui puissent m’arriver. D’être handicapé! L’ambulance s’arrête, stop la sirène, on était arrivé. Les brancardiers me conduisent dans un très grand couloir. Dix minutes plus tard, on me transfère dans un autre brancard. - Voila monsieur, vous allez patienter quelques instants, on viendra vous chercher. On va vous laisser, nous avons d’autres personnes à nous occuper. On vous souhaite un bon courage, au revoir monsieur. Fort sympathique cette petite équipe. L’attente fut longue. Evelyne, avait du mal me trouver parmi tout ce monde. Il y avait malheureusement beaucoup de personnes en brancards qui attendaient leur tour. Evelyne en colère me dit: - Tu es encore là, on n’est pas venu te voir? Dit-elle essoufflée! - C’est scandaleux de voir ça! Énervée, elle va voir les infirmières. - Quand comptez-vous consulter mon mari? - Vous n’êtes malheureusement pas la seule personne à nous demander, il faut attendre que les médecins soient disponibles, attendez votre tour! J’ai du patientez de nombreuses heures.

    Page 5

     

     Pour un commentaire cliquer sur Page 5Mon livre d'or "