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    Il faut savoir être heureux par des choses simples. Bien sûr tout ne fonctionne pas toujours, bien sûr je me dis souvent que cette méthode ne marche pas. Je me dis aussi qu'à force d'être heureux comme ça, je vais un jour me prendre tout mon malheur en retard dans la gueule. Hélas, mon étoile ne veillait pas sur moi. Evelyne venait une demie heure en fin de journée Patton restait dans la voiture. Cela a duré quelques mois. Le troisième mois, les médecins discutant de mon avenir, me disent: - Voila monsieur, vous allez être transféré dans un autre hôpital. Ici on ne peut pas vous garder. Vous êtes encore jeune, l’hôpital ou vous allez font des miracles. C’est au bord de mer. Donc dans trois jours vous serez à l’hôpital Maritime! Cette nouvelle ne me plaisait pas. Ma respiration devient de plus en plus rapide. L’alarme sonne, une infirmière arrive et constate que ma saturation a baissé. Elle m’aspire et me dit: - Vous respirez fort vite, essayez de vous calmer! Contrôler ma respiration était impossible, j’avais beau essayer, aucun résultat ne se manifestait. Mon corps m’a littéralement abandonné. Une seule chose que mon corps pouvait bouger était la tête.

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    Tout ce qu’il me restait était ma conscience. Pourquoi ai-je gardé toutes mes facultés mentale? Toujours est-il, je ne comprenais pas que tout le reste de mon corps ne m’obéissait plus alors que mon cerveau était intact. C’est bien lui en quelques sortes qui nous commande, qu’il nous fait agir, qu’il nous fait marcher! Agir! Penser! Alors pourquoi? Tant de questions trottent dans ma tête? Dans mon désespoir je n’arrête pas de penser, de sentir à des habitudes, à des choses tristes qui m’arrivent. Pessimiste? Non! Plutôt optimiste. C’est ma nature. Depuis la nouvelle que le médecin m’avait dit, j’ai passé la plus grande partie de mes nuits à me souvenir de ma vie auparavant. Ma tristesse prenait le dessus sans une échappatoire possible. Le jour J est arrivé, deux brancardiers viennent me chercher. Nous voila en route pour l’hôpital Maritime. Le trajet était en quelques sortes chaotique. Nous sommes arrivés vers vingt et une heure. Le couloir pour arriver à destination est interminable. L’ascenseur est magistral. On entre d’un côté puis on sort de l’autre. Un infirmier vient nous accueillir en plaisantant. C’est la première fois depuis trois mois que j’ai le sourire aux lèvres. Les brancardiers me mettent dans le lit et s’en vont me souhaitant bon courage.

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