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    D'ailleurs je n'avais plus de nouvelle. En sortant du travail, je vais au "sympa" le bar restaurant pour me désaltérer et me détendre un peu. Quel bonheur, quelle tranquilité. La patronne du bar venait vers moi et me dit: Voilà monsieur Gérard, votre verre est payé par madame, (une habituée). En me retournant, je remerciais cette gentille femme. Elle ressemblait à une femme que j'avais connu dans la vie. Peu à peu je me mémorisais ses traits. Pris de curiosité, je me dirigeai vers elle. Puis-je vous tenir compagnie? Elle se levait et me priait de s'asseoir à ses côtés. Les heures passaient rapidement. Au moment de la quitter elle m'invitait à boire un dernier verre et réservait deux places à la salle restaurant. Madame Hélène me regardait en me lançant un sourire qui voulait dire (tu as une sacrée chance)! Après un délicieux dîner, je racompagnais Claudine chez elle. Au moment de se séparer, elle m'invitait pour boire un digestif. Le lendemain matin, j'étais à labour au travail. Heureusement que Claudine m'avait réveiller.

     

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    Parfois sans le vouloir il arrive que notre coeur change dans la vie. Une émotion, un sourire, un visage, quand toutes ces choses chatoyantes vous attirent, on entre dans une crise de douleur. C'est alors que des remords vous angoisses. C'est ce que je ressentais. Mais en réalité on prend un certain plaisir à ce jeu de destruction ql'on ignore sur le moment, et qui fait en général des ravages. J'étais sans doute naïf à mon age. Mes vingt-trois étaient bien entamés, j'approchais de mes vingt-quatre ans. Je me laissais aller avec  délice  au goût que j'avais pour cette femme. Patricia était une femme charmante, très aimante avec un léger strabisme.

     

     

     

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