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    La belle mère qui demanda à la voisine, si elle m'avait vu ! Elle alla à la police et déclara ma fugue grâce à madame frayer. Deux jours plus tard, j'allais voir madame Frayer, elle me donna à manger. Maintenant dit-elle : « il faut que tu rentres chez toi » je l'attrape par la main en pleurant, la suppliant que je ne voulais pas entrer. On sortit de l'appartement, et m'emmena à la gendarmerie. J'étais impressionné par les uniformes. Un monsieur qui n'avait pas les mêmes habits que les autres, nous appel. Il posa des questions à madame Frayer. A bout d'un certain temps, la dame partie. Le monsieur me ramena à la maison. (Plus tard, j'appris que c'était un inspecteur pour enfants.) Il m'a beaucoup aidé, il se prénommait : « Mr, Soyer » Un homme dur et droit, il était du vieux commissariat. Il approchait de la retraite. Un brave homme... Il sonna à la porte du monstre, elle ouvrit la porte, et me dit : « tu n'as pas honte ? On s'inquiétait, va à ta place, » Ils discutèrent, et il partit en disant : (ne soyez pas trop dur avec lui!

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    Évidemment, elle ne se gênait pas, pardi. Elle continua de plus belle. Elle monta mon père contre moi, à cause de la fugue, et des bêtises que je faisais pendant qu'il travaillait. Elle réussit, mon père à moitié saoul, commençait à bouillir en entendant tous ces reproches. Soudain il se leva de sa chaise, enleva sa ceinture, et m'appela : Gérard, enlève ton pantalon et vient ici. Il me cinglait les fesses comme un fou. Sa femme, lui demanda d'arrêter. Pour une fois, elle prit peur. Mon père ne s'arrêtait pas. Elle le poussa et cessa sa folie. Ils se disputèrent. Mon père disait : (tes enfants ne font jamais rien, je te vois faire, tu les chouchoutes) Il me dis va te coucher. Je partis dans ma chambre. J'ouvris la fenêtre, pris un tabouret et je sautais. Il y avait un mètre environ pour atteindre le sol côté chambre. Je courus de toutes mes forces, je ne savais ou aller. Il y avait un chantier à côté de (suma) un hyper marché à l'époque. Je me cachais derrière les clôtures pour que personne n'aille sur le chantier. Je visitais les baraquements des ouvriers. Je cherchais à manger. Je pensais à mon père, à ce qu'il m'a fait.

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