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    Souvent, elles m'appelaient pour vérifier leur machine. Elles étaient bienheureuses de discuter avec un jeune. Moi pareillement. Il m'arrivait de m'attarder sur une machine. Tous les jours après avoir mangé à la cantine de l'usine, on prenait le café dans un bar à côté. Patron, super gentil, il avait beaucoup de client entre onze heures trente à quatorze heures. Une affaire en or. Au dessus de notre usine, il y en avait une autre. Une biscuiterie. Elle fabriquait des madeleines. Ce petit bar, était bien placé. Si bien placé, qu'un jour j'ai fais la connaissance d'une dame. Nos regards se sont croisés sans les quitter. On se souriait. On y va mon p'tit gars, dit mon chef. Je l'ai quitté du regard. Arrivé à l'usine, je me disais : « l'a reverrais-je demain ? » C'était une dame dans la quarantaine. Elle avait un visage que l'on ne peut effacer. Il y avait beaucoup de travail. Le grand patron avait décidé de s'agrandir. Il voulait faire un atelier électronique plus grand, des bureaux et un endroit pour fabriquer des cuves à rayon x pour appareil de radiologie. Tout ce changement me plaisait. Il fallait être polyvalent. Mon chef devait partir en vacances. Il fallait avoir du culot, je savais que je réussirai malgré mon état obstiné de cette femme que j'avais rencontré dans ce bar.

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    Mon travail consistait à construire une étuve chauffante à régulation pour faire le vide des cuves à rayon x. Il me fallait faire ce prototype à l'aide d'un schéma!!! Le soir, je rentrais au foyer et me documentais sur le sujet. En faîte, ce n'était pas sorcier... Tous les jours après le déjeuner, je me pressais aller boire mon café en espérant la voir... Au bout de quinze jours, je la vis dans mon atelier. J'étais pétrifié, Elle venait vers moi et m'embrassa. Je te cherchais, le patron veut te voir... Rendez-vous ce soir au bar!!! et elle partit me laissant seul complètement hébété. Il faut avouer que j'étais triste de ne plus la voir. La vie est mystérieuse. Le premier jour que l'on c'était regardé, devait nous réunir un jour ou l'autre... Le temps que je me remettre de cette agréable émotion, je partais d'un pas rassuré. Que voulait-il ce patron que je n'avais jamais vu? Je travaillais dans cette usine depuis une année en tant que intérimaire. Je suis ressorti avec un certificat d'embauche. Le soir venu, j'allais au bar prendre un café, et Raymond ( le patron du bar )me demande. " Gérard, on te vois jamais le soir?" "La boîte vient de m'embaucher!!" Hé, bien! dit-il, tournée générale de Gérard!!! " Il ni avait personne, quand soudain la femme entrait. De quoi? dit-elle. Gérard offre sa tournée, il vient d'être embauché. Je dis en cachette à Raymond que je payerai plus tard. T'inquiète beau gosse!!! La femme s'assoie à mes côtés, me prit la main et l'on discutait. Raymond me regarde et me lance un sourire qui voulait dire (c'est dans la poche mon bonhomme!)

     

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