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    En attendant la monnaie, j'engageai la conversation. "Votre enfant respire la joie de vivre." Vous croyez ça me dit-elle d'un ton étonné! Vous savez, il est souvent grognon! Il est souriant quand il est dans mes bras. Comme la plupart des enfants lui dis-je. Salut mon p'tit bonhomme, au revoir madame. En ouvrant la porte de sortie, une petite fille appelant sa mère me bouscule en entrant. Elle était tombée. Quelques égratignures aux genoux sans gravité. Elle avait donc deux enfants. Tous les matins, avant d'aller au travail, je prenais un bon café crème au Capétien. Arriver au travail, une petite réunion s'imposait pour répartir les tâches. C'était le moment de commencer les travaux de rénovation. Depuis que j'étais embauché chez cet artisan, je bricolais. Le patron me donne les directives de l'installation à effectuer. Je devais refaire les colonnes montantes. Ensuite, refaire les appartements par étage. Il y en avait setp, à raison de six logements.Travaillant dans la cage d'escalier, je rencontrais la plupart des habitants. En majorité, ils étaient courtois. En particulier une jeune maman d'une ravissante petite-fille.

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    A une minute du travail le patron m'invite au restaurant le "Sympa" chez des amis. Des personnes extrêmement gentilles. Lui était cuisinier elle était une femme d'affaires. Plus tard ils deviendront mes amis. Il se passe souvent peu de choses que je dois admettre que j'ai eu de la chance de les avoir connu. De retour au travail, il fallait que je fasse quelques vérifications sur la colonne montante avant de commencer les appartements. Tandis que j'arrivais au cinquième étage, la charmante femme qui était si aimable, m'invitait boire un café. Elle habitait un petit deux pièces sans confort. Elle était mariée à un italien. Un mécanicien. Il rentrait très tard de son travail. Ils avaient une belle petite fille. Les jours passaient, tous les jours j'avais droit à mon café et le jeudi la petite fille me posait toutes sortes de questions. Elle était contente, elle s'intéressait, c'était une façon de dire: " j'existe ". Elle ne voyait pas souvent son papa. Certes, je serai bien rester l'après-midi, mais J'avais mon travail. On ne peut pas s'occuper de tout le monde! 

     

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