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    J'appris qu'elle s'appelait Geneviève, que c'était une femme seule. Une femme libérée qui profitait de la vie. Elle était contre le mariage. En ricanant, le patron du bar dit: " à ta réussite Gérard !!! " Elle me serra fort la main et m'embrassa discrètement dans le cou. Un doux frisson me parcourut... C'était la première fois que ce phénomène se produisait. J'avais hâte de partir, la situation devenait gênante. Raymond arrivait avec un café et un Porto Blanc pour ma compagne. Une bonne heure s'écoulait, quand je lui dis: " on s'en va? ". Elle m'embrassait et me dit:" Oui, mais je t'accompagne!! ". Pendant le trajet, je lui dis que j'étais dans un foyer de jeunes travailleurs. Que je faisais partie de la D.A.S.S. Que j'avais fait plusieurs établissements. Que maintenant, j'étais libre... Hé! Lui dis-je: " si on allait boire un verre ". Non, Beau gosse, on va le boire à la maison, tu veux bien? Oui, pardi... A une condition, " ne m'appelle plus beau gosse " mais Gérard ou autre, je t'en supplie, c'est gênant. Je lui fais un bisou au cou. Arrivé à Nation, elle range sa voiture dans un box privé. Elle me faisait visiter son appartement. Génial... A côté de ma piaule, je me disais (quel luxe!!!). On était pas seul. Un chat n'arrêtait pas de miauler en la suivant tout en remuant la queue en se faufilant entre les pieds de Geneviève. Elle était contente, c'était son quart d'heure, les animaux sont charmants!

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    Elle lui donnait à manger. Geneviève revenait avec deux verres et m'embrassait d'une passion si forte, que je ne connaissais pas. L'expérience des personnes de Quarante ans était phénoménale... Elle me demandait en ouvrant son bar: « tu désires quoi mon lapin » donne moi un scotch, je n'ai jamais goûté!!! Je veux bien (me dit-elle) mais boit le doucement. Après l'apéro, je me sentais un peu bizarre... Elle me proposait de passer à table. Je me demandais (((que va penser le gardien du foyer des épinettes)). Au diable ses foyers de brin!!! Il fallait bien que je profite de ma jeunesse, non!!! Après un repas excellent, elle m'invitait à prendre un bon bain. Elle me chouchoutait, me frottait le dos puis au moment de sortir de la baignoire, elle m'embrassait tout en m'essuyant le dos. Puis, passionnément je lui caressais les cheveux. Je passais une nuit inoubliable. J'étais fier de moi!!! Pour la première fois, j'étais un amoureux fou d'elle. La vie continuait son cours. J'avais prévenu le gardien du foyer qu'il ne s'inquiète pas de mes absences. L'important était de payer ma chambre. A L'usine, tout se poursuivait normalement. 

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